J’ai été footballeur. J’ai fait partie de cette famille de joueurs du dimanche, de passionnés, d’inconditionnels et de rêveurs. J’ai aimé cette vie parallèle. En plus d’images qui courent sous mes paupières, j’ai le sentiment d’avoir appartenu à un monde particulier, un monde connu et reconnu par tous. J’aurai pu organiser un jubilé, une journée symbolique entre copains afin de lui dire au revoir une bonne fois pour toutes. Mais j’ai eu envie de faire plus. Il fallait un adieu à la hauteur. Il m’était nécessaire de rendre au football une partie de ce qu’il m’avait offert toutes ces années?