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Jerome Rothen : « Vous n’allez pas me croire… »

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Vous n'allez pas me croire
Titre: Vous n'allez pas me croire
ISBN13: 9782916400457
Nombre de pages: 214
Publié: 8 octobre 2008
Catégorie:

Fiche info du livre

Jerome Rothen : « Vous n’allez pas me croire… »

Jerome Rothen

978-2916400457 – 8 octobre 2008 – EUR 4,00

Editions Prolongations

 

Extrait :

«On n’a pas pris Rothen à Paris, car le costume du PSG est trop grand pour lui.» Cette phrase de Luis Fernandez me trotte encore dans la tête. Il l’avait lâchée gratuitement, en 2001. Lui était entraîneur du Paris-SG, moi simple joueur professionnel de Division 1 à Troyes. Pourquoi Fernandez a-t-il balancé ça ? Je n’ai rien contre Luis. En fait, je me fiche complètement de lui. À l’époque, il n’y avait aucun contentieux entre nous et sans doute pouvait-il expliquer d’une manière un peu moins agressive pourquoi il ne souhaitait pas me recruter, alors que le président Laurent Perpère et l’entraîneur adjoint, Jean-Louis Gasset, me voulaient. Finalement, ils avaient fait venir le Portugais Agostinho, dont bien sûr tout le monde se souvient aujourd’hui dans la capitale…
C’est pourquoi, quand Christophe, mon conseiller, me téléphone à Monaco en cette matinée de mars 2004, et m’annonce que le PSG pense à moi pour la saison suivante, je réécoute en boucle dans ma tête les mots de Fernandez… Paris, c’est ma ville, mon club, mon rêve ! Et si, en plus, je peux faire ravaler ses propos à l’ancien entraîneur du club… Malgré tout, je suis pessimiste : je sais que le PSG ne dispose pas de moyens financiers illimités, et je sais aussi que ma saison – prometteuse – avec Monaco ne va pas faciliter la réalisation de mon transfert. Plus on gagne de matches, plus mon prix augmente. Et à ce moment-là, on en gagne pas mal.
Dans mon salon, je ne tiens pas en place. Je tourne en rond, je discute avec ma femme, Dorothée, à qui je confie mes envies et mes doutes. Je lui assure que, si Paris est disposé à s’aligner sur mes pré­tentions salariales, qui sont celles d’un bon joueur de 26 ans, je foncerai. Sans hésiter. Même si je sais que cette décision ne fera pas l’una­nimité, notamment parmi mes proches.

 

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