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La magie du football [INTERVIEW]

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La magie du football
Titre: La magie du football
ISBN13: 978-2501137683
Editeur:
Genre:
Nombre de pages: 176
Publié: 27 Fevrier 2019
Étiquette:
Prix: 15€90
4.6Note globale

La magie du football

  INTERVIEW Auteur de la préface de votre livre « La magie du football », Hatem Ben Arfa avoue avoir voulu devenir le magicien qu’il est , à l’âge de 7 ans, en voyant George Weah pratiquer ...

  • Intérêt Football
    5.0
  • Style
    5.0
  • Accessibilité
    4.0
  • Impression générale
    4.5

 

INTERVIEW

Auteur de la préface de votre livre « La magie du football », Hatem Ben Arfa avoue avoir voulu devenir le magicien qu’il est , à l’âge de 7 ans, en voyant George Weah pratiquer l’art de l’esquive. A quand remonte votre première émotion face au beau jeu ?

Thibaud Leplat : Je crois que je ne me remettrai jamais de la grâce de Bernard Lama. Je me souviens combien tout dans son allure, dans sa technique, dans sa manière de se détendre, de sortir parfois très loin capter le ballon, absolument tout dans son jeu me donnait matière à admirer. Lama avait la grâce de Michael Jackson (époque Thriller) ou de Nijinski, exactement cette manière aérienne et angélique de fouler le sol des mortels. Il était à la fois beau et bon. J’étais arrivé au point où, moi-même jeune gardien de but, et pour me rassurer les jours de matchs difficile, j’imitais sa manière de marcher (les mains nettement décollées du corps, le dos légèrement courbé) pour peut-être attraper, le temps d’une intervention, une fraction de son génie. Jamais aucun joueur (à part peut-être Zidane lorsqu’il contrôlait le ballon) n’a jamais atteint une telle beauté individuelle. Pour les enfants que nous sommes encore parfois, le héros du football a cet incroyable pouvoir : ils reste un modèle à imiter entièrement (et secrètement), sans aucune distance, aucun jugement critique.

Lorsque l’on demande aux footballeurs professionnels quels sont leurs plus beaux souvenirs footballistiques , il n’est pas rare qu’ils répondent « Ma première coupe Gambardella ». Ils reviennent au temps où le jeu primait sur l’enjeu. Vous écrivez «  Qu’est-ce qu’une coupe du monde si ce n’est cette étrange cérémonie destinée à raviver pendant un mois, l’enfance engloutie ». Quel est votre « Rosebud » , votre « madeleine »

Sans aucun doute, l’odeur de la pelouse fraîchement tondue qui rappelle les tournois de printemps qu’on ne gagnait jamais mais qui nous donnait tout à coup l’impression de jouer une coupe du monde pour de vrai mais en tout petit. Certains stades, remplis de gadgets et de saucisses, ne laissent plus les narines profiter de cette réminiscence mais je jure qu’à chaque fois, au détour d’un jardin public, d’une virée à la campagne, à chaque fois que je sens cette odeur de pelouse fraîchement tondue, je rêve d’enfiler mes gants et mes crampons pour avoir une bonne raison de m’y jeter tout entier et pour de bon.

Comme en littérature il existe plusieurs sortes de lecteurs, ceux qui privilégient l’histoire et ceux qui s’attachent au style, en football n’existe-t-il pas plusieurs genres de supporters, les adeptes de Machiavel pour qui la fin justifie les moyens et les amoureux du ballon rond qui sont en quête de la beauté du geste ?

Sans doute mais ces deux attitudes sont-elles le propre de personnes différentes ou bien peuvent-elles coïncider dans la même personne ? Je conteste le fait qu’on puisse, de fait, distinguer le fond et la forme. « La forme c’est le fond qui remonte à la surface » disait Victor Hugo. On peut bien admettre qu’il y a un plaisir différent à lire Donna Tartt ou Marcel Proust mais c’est faux de dire qu’il n’y a pas de forme dans les romans de D.Tartt tout comme il est faux de dire qu’il n’y a que de la forme et pas de fond chez Proust. Bien au contraire. En réalité, c’est le « style » qui nous intéresse, une certaine manière d’exprimer du sens, d’interpréter une contrainte pour en proposer une expression particulière. Proust le dit bien, le style n’est pas une question de technique mais de vision. Ce qui dans le football est passionnant, c’est la façon, dans un certain contexte, dont on va pouvoir exprimer une idée collective. Le football n’est de l’art que par moment, quand il parvient à articuler parfaitement technique et résultat, manière et matière. Tout le propos du football tient en une question : comment ma liberté va-t-elle pouvoir s’exprimer au milieu du chaos ? La liberté est une œuvre collective qui tend à rendre impossible le fait que deux joueurs s’entrechoquent. Le jeu et ses règles (librement acceptées, faut-il le rappeler) rend possible ce paradoxe : 22 personnes poursuivant un objectif différent peuvent parvenir à un réaliser une œuvre commune. C’est ce qui transforme le sport, et en particulier le football, en inépuisable source de métaphores pour politicien en campagne électorale en mal de slogan.

« En un mot pour aimer le football, il faut le connaître. Et inversement pour le connaître , il faut l’aimer . La magie pourra alors opérer». Vous mettez la barre très haut. Pensez-vous que le patriotisme qui induit une sorte de fidélité aveugle puisse être un frein à l’accession à cette magie ? 

Oui, le patriotisme transforme la nature de la loyauté à l’égard du football et avec lui toutes les formes d’adhésion non-volontaires à une équipe, un credo, une représentation. Aimer l’équipe de France ce n’est pas aimer le football, c’est aimer l’équipe de France. Aimer gagner ce n’est pas aimer le football, c’est aimer gagner. Je ne dis pas que le chauvinisme n’a pas sa place dans le football mais il ne peut être en aucun cas le critère déterminant de légitimité dans le soutien, être la norme de tous les comportements. Il faudrait dans ce cas prendre en compte toutes les loyautés. On peut tout aussi bien exprimer la même loyauté à l’égard d’une certaine idée et non pas d’une équipe. Quand on aime un certain type de jeu, une certaine école, comme au cinéma, au théâtre, on suit les œuvres de mêmes auteurs confrontées à des contraintes différentes selon l’époque. Pour aimer le cinéma il faut en connaître son histoire, ses techniques, ses manières particulière de faire. C’est exactement la même chose dans le football. Plus vous le connaissez, plus le moindre détail sera capable de vous enthousiasmer dans un match entre professionnels comme un match entre gamins. Charly Rexach, adjoint de Cruyff et découvreur de Messi, m’a un jour raconté qu’il ne pouvait s’empêcher, quand il voyait des gamins jouer sur un trottoir ou dans un parc d’apprécier, avec la même curiosité que les pros, la manière dont celui-là va lever la tête avant de passer le ballon, dont l’autre saura orienter son corps pour mieux protéger le ballon etc. C’est la raison pour laquelle, à la figure du « supporter » chauvin et myope, je préfère substituer celle d’ « amateur » . L’amateur est à la fois supporter et connaisseur. C’est la définition de l’aficionado en espagnol. Il aime et il connaît. Le football est pour lui une perpétuelle source d’émerveillement.

Dans son ouvrage « Quand la beauté nous sauve » Charles Pépin écrit dans « Dans la beauté , la vie se réinvente ». Est-ce que le beau jeu réinvente sans cesse le football ?

Le beau jeu c’est la capacité qu’a le jeu de produire de nouvelles règles (en en transgressant d’autres) que d’autres voudront ensuite imiter. Par exemple, avant que Guardiola ne reprenne Barcelone, l’idée de « relance dans l’axe » était un interdit qu’il fallait respecter pour être sûr de ne pas commettre de faute. La « relance » était la façon qu’avait un gardien, un défenseur, de sauter des lignes par une passe et ainsi d’ « écarter le danger ». Or, quand Guardiola arrive, il démocratise un concept de La Volpe qui est la « salida de balon ». Il ne s’agit plus d’écarter le danger mais de faire « démarrer » l’action (salida en espagnol c’est à la fois le départ et la sortie). Lors de la rédaction de mon livre sur Guardiola, j’avais été confronté à ce problème de traduction pour ses interventions publiques : faut-il traduire « salida de balon » par « relance » ? Non, le concept désignait autre chose : le fait que le milieu défensif vienne s’intercaler entre les deux centraux écartés pour réclamer le ballon. J’ai donc traduit « salida de balon » par « sortie de balle » (quand jusqu’à présent le terme était traduit par « relance » ou « dégagement », cette traduction par « sortie de balle » s’est depuis, heureusement, largement répandue) précisément parce que la « sortie de balle » désigne le contraire d’une relance : c’est une passe dans l’axe faite à certaines conditions et au nom de la continuité du jeu entre les lignes. Ce cas est l’exemple typique d’un jeu qui se réinvente en inventant des concepts venant désignées des réalités différentes.

Le football français a t-il envie d’avoir dans ses rangs des joueurs tels que Hatem Ben Arfa ?

Oui, c’est exactement comme cela qu’il faut poser la question. Hatem est un homme qui aime poser des questions, s’étonne, exige qu’on le convainque, convoquer la raison au moment de se décider. A ce titre, celui qui doute de ses compétences, de la nature de ses convictions, pourrait prendre les question d’Hatem comme des « remises en question » , comme une suspicion à l’égard de son travail. Le problème de la majorité des entraîneurs qu’il a côtoyés (mettons de côté Puel et Stéphan), est que leurs convictions sont fragiles et rarement fondées rationnellement, ce qui fait qu’elles peinent à supporter l’objection et la contradiction. On dira alors d’Hatem qu’il est « indiscipliné », qu’il «  n’en fait qu’à sa tête ». Or, c’est tout le contraire. Pour prendre un exemple, Samir Nasri était réputé ingérable en arrivant à Séville. Pourtant il est tombé sur des types comme Sampaoli ou Lillo (son adjoint d’alors) qui aiment parler, converser, argumenter le football au-delà des préjugés et des idées reçues. Ils n’ont fait que parler football pendant une saison. Samir a été extraordinaire pendant presque 6 mois en jouant à quasiment tous les postes, en étant parfois vertigineux dans sa manière de voir et penser le jeu. Il est toujours en contact avec Lillo qui est devenu un de ses amis. Les dirigeants du football français refusent toute contradiction, toute rationalisation de leurs croyances depuis 25 ans. Ils s’obstinent à penser le football comme une science positive où il y aurait un certain nombre de lois à découvrir puis à appliquer par le plus grand nombre afin de mener directement à la victoire. Le football, pour certains d’entre eux, se résume à une recette de cuisine, à des dictons («seule la victoire est belle » « gagner les duels pour gagner le match » « les entraîneurs portugais sont à la mode » ), sans aucune démarche réflexive sérieuse et contradictoire sur leurs pratiques. C’est une double erreur : sur la nature artistique (et non scientifique) du football et sur l’idée de la science elle-même (qui avance par contradictions successives et non par dogmes)

 

Peut-on mettre en relation le comportement des supporters en tribune et le jeu proposé sur le terrain ? Par exemple, hormis les jours de Clasico ou de derby, quand on assiste à un match au Camp Nou , le stade est silencieux, comme si on avait acheté un billet pour un spectacle. Les supporters applaudissent chaque belle action et pas seulement les buts. Au Camp Nou, on a l’impression que l’on vient d’abord voir les joueurs jouer et que la victoire ne suffit pas. Les socios demandent aux « acteurs » de frôler le « Duende » à chaque rencontre.

C’est une bonne description du public du Camp Nou. C’est valable aussi au Santiago-Bernabeu ou aux arènes de Las Ventas à Madrid. Le public est à la fois connaisseur et amateur, expert et supporter. La grandeur de ces clubs est de tâcher de concilier sans cesse ces deux figures contradictoires qui habitent chaque amateur de football. Il ne s’agit pas d’en faire la norme absolue mais seulement d’admettre que devenir un « grand club » c’est se confronter à cette problématique. Les gens ne viennent pas voir seulement un « résultat », à vrai dire il est souvent connu d’avance (la victoire) mais une manière de faire, une manière de vaincre l’adversaire et de séduire son public. Il y a un mariage, raconte Valdano, entre le désir de donner (des joueurs) et le désir de recevoir (du public) qu’il s’agit de renouveler à chaque rencontre. Quand on parle de résultat « frustrant » , de victoire « au goût d’inachevé » de quoi parle-t-on sinon de désir ? Le moment de grâce est ce Duende dont parle Lorca propre au Cante Jondo où tout à coup quelque chose d’intemporel se passe. L’immortalité a tout à coup l’air possible. C’est le chef d’œuvre qui permet ce genre d’émotion esthétique. Certaines équipes, certains joueurs, certains clubs rendent possible cette expérience. C’est à cela que je me réfère quand je parle de « beau jeu ».

Vous écrivez « Ceux qui pensent donc que le but du jeu du football est de marquer des buts sont les mêmes que ceux qui pensent que le but de l’amour est de se reproduire ». Mais n’est-ce pas une question d’éducation ? Quand on a eu la chance de voir évoluer Xavi et Iniesta dans son championnat , n’est-on pas plus sensible à la beauté de la passe , à ces préliminaires , à ces instants de grâce qui conduisent au plaisir ?

Je ne fais que décrire, je n’explique pas pourquoi certains pensent que le but de l’amour est de se reproduire. S’il fallait l’expliquer, je le dirai à la manière de Spinoza, c’est qu’il faut aimer connaître. C’est l’ignorance qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes, qui nous fait croire que l’amour est simplement une tendance sexuelle visant la reproduction. Certes, mais cette définition ne dit rien sur l’érotisme, la beauté et le désir d’immortalité qui le fonde. Marquer des buts est l’accomplissement individuel d’une construction collective, il est le résultat d’un processus. Il n’est en aucun cas le but du jeu. Il permet de désigner un vainqueur, c’est-à-dire de finir un match. Le but c’est le moment où le match s’arrête. La passe, elle, c’est le moment où il commence. En ce qui concerne l’éducation, jamais on a eu accès à autant de matchs, de livres, de revues. Il suffit de se pencher sur ces formidables outils pour se cultiver. Mais n’oublions pas, que pour se mettre à réfléchir, à penser, à chercher, à philosopher, un premier constat douloureux est nécessaire : savoir qu’on ne sait pas grand chose et abandonner ses vieilles croyances. Il faut du courage pour se mettre à penser par soi-même. Voilà pourquoi tout comme on ne peut forcer personne à philosopher, on ne peut forcer personne à aimer le beau jeu.

La vision de ceux qui considèrent le football comme un art ne coïncidera jamais tout à fait avec celle de ceux qui le considèrent comme un sport. Pourtant dans les deux cas, même si les chemins empruntés diffèrent, il s’agit d’avoir l’illusion de sortir de son quotidien le temps d’un match …

Oui. Mais se demander si le football est un art c’est en réalité mal poser le problème. En effet, on se méprend à la fois sur le sport et sur l’art. En réalité la question n’est pas de savoir si le football est un art (sous-entendu un art de qualité) mais quand le football et à quelle condition il peut parfois fonctionner comme une œuvre d’art. Cette distinction posée en esthétique par N.Goodman (parlant de l’art contemporain et de sa controverse permanente) est utile pour nous parce qu’elle permet de déplacer le problème. Certains matchs (Real-Ajax en huitième de Champions), certains joueurs (Hatem Ben Arfa), certains actions (le but d’Hatem contre Angers) fonctionnent comme une œuvre d’art parce qu’ils créent tout à coup un sentiment de beau universel. Une unanimité précaire et provisoire apparaît tout à coup. La seule condition pour pouvoir regarder le football comme un art c’est donc de pouvoir le penser comme « beau jeu » c’est-à-dire comme culture.

Ceux qui méprisent le ballon rond pensent que celui-ci ramène l’individu assis dans une tribune, à l’état sauvage, a contrario, pensez-vous que le football puisse nous rendre meilleur quelquefois ?

Etrangement, cet argument est employé à la fois par ceux qui le détestent (Mélenchon) et ceux qui font semblant de l’aimer (Mélenchon). C’est la fameuse théorie de « l’exutoire » ou de la catharsis qui me semble largement fallacieuse. Du temps d’Aristote on se posait la même question : fallait-il interdire la Tragédie parce qu’elle suscitait des passions tristes chez ceux qui y assistaient ? Il y a évidemment une fonction sociale dans le spectacle sportif mais je crois qu’il a une place autrement plus complexe que celle d’une simple catharsis. Il n’y est pas seulement question de se soulager, de se purger du malheur mais plutôt de notre définition de la liberté, de notre rapport à la beauté, au collectif. La « sauvagerie » chère à Javier Marias est le propre d’une seule manière de regarder le football (le supportérisme). Or, je l’ai dit, il y a d’autres manières de voir ce même spectacle. On peut parfaitement être supporter d’une idée, aspirer à la beauté et à la grâce indépendamment de la couleur du maillot, du niveau du match. L’ennemi du football ce n’est pas la violence. Elle existera toujours, elle est en partie sublimée par le spectacle du football qui en fait une ressource tactique. Non, l’ennemi du football c’est l’ennui, le désintérêt, l’anonymat. Une Champions League jouée à huis-clos dans l’anonymat et le secret n’aurait plus aucun intérêt.

A l’origine, votre livre avait pour titre «  La haine du football » . Cela signifie-t-il que vous êtes pessimiste , quant au devenir, du beau jeu et de la magie du ballon rond ? Croyez-vous qu’un jour l’ennui remplacera le frisson ?

Le « beau jeu » est un miracle. Il émerge parfois, sans prévenir, au détour d’un match, d’un contrôle de balle. Il est destiné à ne pas être la norme précisément parce qu’il est exceptionnel. Cela dit, je pense que l’idéologie « pragmatique » (je ne reviendrai pas sur ce terme lui-même très discutable) constitue la plus sérieuse menace à l’égard du jeu et de ses conditions. Je ne parle pas seulement de tactique mais également de ses conditions sociales, économiques, matérielles, technologiques. Le pragmatisme est une arnaque intellectuelle parce qu’il prétend juger de la légitimité de toute manière, de tout processus de création, à l’aune de son résultat quantitatif, de son « efficacité ». Or, se demande-t-on si la littérature doit-être efficace ? Si la peinture doit-être efficace ? Si la danse doit-être efficace ? Si l’éducation doit-être efficace ? Non, on leur demande d’avoir un sens. Pas d’être efficace. Le résultat est un problème secondaire dans le sport qui est devenu central en raison d’une fausse idée de la rationalité. Un sport « raisonnable » ce n’est pas un sport qui « remporte des trophées », qui atteint l’équilibre économique. Un sport raisonnable c’est un sport qui a du sens, qui séduit, encourage, qui accompagne le développement de l’intelligence, qui fait école. D’ailleurs, la rentabilité économique n’a rien à voir avec cela. Les clubs formateurs pratiquent souvent un football beaucoup plus intéressant (Real Sociedad, FC Nantes de Denoueix, Barça de Pep…) et sont souvent plus rentables que les clubs les plus dépensiers. Le sport c’est de la culture c’est-à-dire un langage et une mémoire. Toute réserve à l’égard d’un des composants de la culture est une forme de sauvagerie.

 

 

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