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L’étrange malédiction du Benfica Lisbonne en Europe de Bela Guttmann à José Mourinho

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« L’étrange malédiction » du Benfica Lisbonne en Europe de Bela Guttmann à José Mourinho
Titre: « L’étrange malédiction » du Benfica Lisbonne en Europe de Bela Guttmann à José Mourinho
ISBN13: 9791032630310
Nombre de pages: 533
Publié: 29 juillet 2019

Fiche info du livre

« L’étrange malédiction » du Benfica Lisbonne en Europe de Bela Guttmann à José Mourinho

Antonio Camacho

979-1032630310 – 10 juillet 2019 – EUR 22,90

Les Editions Sydney Laurent

 

Extrait :

L’histoire du Benfica Lisbonne dans les coupes d’Europe des clubs est celle d’un double paradoxe. Le premier paradoxe est qu’au début des années 1960 la formation lusitanienne fut un successeur totalement inattendu du Real Madrid de Di Stefano, Puskas, Gento, Kopa, Santamaria qui avait remporté les cinq premières éditions de la coupe d’Europe des clubs champions entre 1956 et 1960. Les Aigles « prirent » la place qui était promise au FC Barcelone, aux meilleures formations italiennes, anglaises, allemandes, au stade de Reims, voire aux meilleures équipes du bloc communiste. Le second paradoxe du Benfica Lisbonne dans les coupes européennes des clubs est que tout en demeurant une formation très compétitive depuis plus d’un demi-siècle, les Aigles n’ont plus conquis un trophée européen, s’inclinant notamment huit fois en finale entre 1963 et 2014. Au cours de cette étude couvrant un quart de siècle, 1975-2000, l’auteur cherche à comprendre pourquoi le Benfica Lisbonne n’a remporté aucun trophée européen, alors qu’entre 1976 et 1997 les Aigles se sont hissés treize fois en quart de finale, six fois en demi-finale, trois fois en finale. Manque ou insuffisance de footballeurs de dimension internationale en raison de la faiblesse de la surface financière du Benfica Lisbonne par rapport aux clubs européens des pays les plus riches, phénomène amplifié par l’arrêt Bosman ? Déficit physique par rapport aux meilleures formations britanniques, allemandes, néerlandaises, belges ? Déficit tactique et défensif par rapport aux équipes italiennes les plus performantes ? Management déficitaire concernant le recrutement des joueurs et des coaches ? Approche philosophique du football trop « romantique » et « esthétique » privilégiant le beau geste au détriment de l’efficacité finale à la différence de son voisin et rival du nord le FC Porto ? Véracité et prophétie auto-réalisatrice de la « malédiction » du « sorcier » juif hongrois Bela Guttmann ?

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