50 sélections de Légendes
Critique 50 sélections qui ont marqué l’histoire sont mises en avant dans cet ouvrage, édité par Marabout. En 7 chapitres courts et intenses, les auteurs présentent 50 équipes nationales. Toutes ...
Critique
50 sélections qui ont marqué l’histoire sont mises en avant dans cet ouvrage, édité par Marabout. En 7 chapitres courts et intenses, les auteurs présentent 50 équipes nationales. Toutes ont marqué la génération d’amateurs de football, la décennie au cours de laquelle elles ont évolué : les Pays-Bas de Cruyff, finalistes malheureux de la Coupe du monde 1974, la France de Michel Platini, défaite en demi-finale de la Coupe du monde 1982 lors d’un match d’anthologie face à l’Allemagne et dont le carré magique de 1986 est resté dans les mémoires, ou encore la Grèce d’Otto Rehhagel, gagnante surprise de l’Euro 2004 au Portugal.
Après une préface de Rabah Madjer, qui donne sa définition de ce qu’est une équipe qui marque l’histoire, puis un édito de Zahir Oussadi, rédacteur en chef Onze mondial, l’ouvrage démarre réellement. Les auteurs ont consacré une double page à chaque équipe, rappelant le contexte général du tournoi au cours duquel elle a marqué l’épreuve de son empreinte, et expliquant en quoi cette équipe a impressionné et est restée dans les mémoires collectives. Six joueurs sont également mis en avant, pour leur importance au sein du collectif. La seconde double page contient une belle photo de l’homme fort de la sélection, ainsi qu’un bref rappel de la tactique employée ainsi que le match référence de la sélection. Par la taille consacrée à chaque équipe, les textes sont brefs, mais très aérés et agréables à lire.
Si le choix de ces équipes a dû faire l’objet d’un débat intensif en interne, les auteurs se sont concentrés sur les années 1960 à aujourd’hui. On passe donc à côté de l’Uruguay, victorieuse de la première Coupe du monde en 1930 et des Jeux olympiques en 1924 et 1928, de l’Italie, victorieuse des Coupes du monde 1934 et 1938, de la Hongrie, finaliste malheureuse de la Coupe du monde 1954 ou bien encore de la France 1958, dont la 3e place lors de la Coupe du monde a été obtenue grâce à un grand Just Fontaine, dont le record de 13 buts lors d’une seule édition tient toujours. Bien que l’édito les évoque, c’est ne pas rendre justice à ces équipes que de les évoquer en quelques lignes, alors que d’autres ont quatre pages pour elles.
Quelques coquilles malvenues sont malheureusement éparpillées au sein de l’ouvrage, celles-ci ne gâchent toutefois en rien la lecture de l’ouvrage.
Il nous semble que cet ouvrage satisfera les néophytes, les jeunes qui découvrent encore l’histoire du sport roi. Un fin connaisseur de football passera sûrement son tour, connaissant globalement l’histoire générale des équipes présentent au sein de l’ouvrage.