Gilbert Bodart – Dernier de cordée

Il y a eut les frères Nicolay. Puis vint Christian Piot. Et ensuite Michel Preud'homme. C'est au tour, aujourd'hui, de Gilbert Bodart à défrayer la chronique de Sclessin. Multipliant les exploits, ce Hesbignon bon teint, amoureux fou de la nature, s'inscrit harmonieusement dans la lignée des grands gardiens du Standard. C'est le dernier de cordée rouge et blanc, sur lequel sont braqués depuis plusieurs saisons déjà tous les regards des spécialistes. Agé de 24 ans, Gilbert Bodart a du sang de keeper dans les veines. Son père, Jean, s'illustra au cours des golden sixties dans les rangs de Tilleur avec lequel il battit un jour le préstigieux Anderlecht dirigé par Jean Sinibaldi. Et Vincent, le frère de Gilbert, perpétue la tradition familiale en endossant à son tour au Standard la vareuse de portier de l'équipe des juniors U.E.F.A. Troisième du dernier referendum du Soulier d'or, derrière Jan Ceulemans et Juan Lozano, Gilbert Bodart doit être considéré comme l'une des valeurs montantes du football belge et l'un de principaux candidats à la succession de Jean-Marie Pfaff en équipe nationale. Jean-Louis Donnay vous emmène à la découverte de ce diable d'homme, de ce diable en puissance. Journaliste sportif au Soir, il connaît ses classiques. Voilà quinze ans qu'il côtoie les footballeurs les plus huppés. Et chante leur louanges. Après avoir rédigé plusieurs ouvrages sur Anderlecht, Charleroi et l'équipe nationale, après avoir conté la vie de Franky Vercauteren, d'Alex Czerniatynski et de Georges Grun, voilà qu'il s'attaque à l'un des nouveaux monstres sacrés de ces dernières années. Le Standarman Gilbert Bodart vous ouvre les bras.