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[CRITIQUE] Guillaume Warmuz, Ma vie sera ici

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Guillaume Warmuz, Ma vie sera ici
Titre: Guillaume Warmuz, Ma vie sera ici
ISBN13: 978-2378153441
Editeur:
Genre:
Nombre de pages: 400
Publié: 25 octobre 2023
Catégories: ,
Prix: 20€90
Le 27 avril 1996, le Racing Club de Lens joue un match capital pour assurer sa qualification en coupe d’Europe. Sur un coup franc adverse, le gardien lensois Guillaume Warmuz fait tout pour repousser le ballon. Il y parvient mais se blesse gravement. Une véritable introspection commence. C’est en Bourgogne, dans le petit village de Blanzy, qu’il découvre le football. Durant son enfance, il y joue à la moindre occasion. Humble grâce à l’éducation donnée par ses parents, il ne manque pas d’ambition pour autant. En pensant aux cages devant lesquelles il aime tant plonger, il l’assure et l’annonce sur un dessin qu’il réalise : « Ma vie sera ici. » Avec talent et détermination, malgré quelques doutes ci et là, par sa spiritualité également, Guillaume Warmuz atteindra son objectif de devenir footballeur professionnel et se relèvera de sa blessure pour contribuer – entre autres – aux plus grandes heures du RC Lens. Son parcours le mènera de Marseille à Monaco en passant par Londres et Dortmund, sans oublier le service militaire, les plateaux de télévision et les églises. Son leitmotiv ? Transmettre ses valeurs aux plus jeunes. Préface de Franck Raviot, entraîneur des gardiens de l’équipe de France, championne du monde 2018
4.0Note globale

Guillaume Warmuz, Ma vie sera ici

« Ma vie sera ici, ce sont des rêves d’enfants à matérialiser », A travers « [sa] plume » et grâce à l’écriture d’Alexandre Taillez, le livre de Guillaume Warmuz a pu être écrit. Au départ, un ...

  • Intérêt Football
    4.0
  • Style
    3.5
  • Accessibilité
    4.5
  • Impression générale
    4.0

« Ma vie sera ici, ce sont des rêves d’enfants à matérialiser »,

A travers « [sa] plume » et grâce à l’écriture d’Alexandre Taillez, le livre de Guillaume Warmuz a pu être écrit. Au départ, un dessin d’un gardien réalisé dans sa jeunesse avec l’inscription « Ma vie sera ici », qui l’amènera jusqu’au titre de champion de France et une soirée mémorable à Wembley.

 

Guillaume Warmuz nous montre le cheminement qui lui a permis de devenir le joueur qu’il est, « et la façon dont le football l’a introduit dans sa vie d’homme ». L’introduction commence par un moment douloureux, une blessure au genou, qui « ouvre une autre dimension humaine » à travers « [son] instinct et [sa] passion » pour le football. Il nous montre son intimité suite à cette période douloureuse.

Sa carrière est jalonnée d’étapes, d’apprentissage, avec des anecdotes « mythiques, qui participent à la carrière et au professionnel [qu’il est] devenu », de conseils « d’énormes joueurs », avec Jean Tigana ou à l’INF Vichy.

Son arrivée dans le football professionnel coïncide avec le changement de règle en 1992, concernant les prises à la main sur les passes en retrait. « Une première passe en retrait, je dégage le ballon, le speaker a été obligé de prendre la parole pour expliquer la nouvelle règle », « la bascule est vécue comme une contrainte à l’époque ».

Son parcours débute dans son village, à Blanzy, club qui concurrence l’AJ Auxerre de Guy Roux, puis se poursuit à l’INF Vichy où « il rentre dans l’équipe, malgré de nombreuses interrogations » puis gagne sa place avant un sur-classement et une victoire en Gambardella.

Si son passage au RC Lens reste le plus connu et le plus important dans sa carrière, le jeune Guillaume Warmuz est un joueur de l’Olympique de Marseille sur une saison. Il y raconte « la mauvaise appréhension et l’éparpillement » avant une possible demi-finale de Coupe des Champions. Guillaume Warmuz y côtoie des grands joueurs, dont certains seront futurs champion d’Europe.

Sa carrière se poursuit à Louhans Cuiseaux, où Guillaume « prend part à la meilleure saison du club Saône-et-Loirien », malgré un « retournement à la dernière journée » du championnat de Division 2. Il est à la même période « à l’armée, international militaire, au bataillon de Joinville » où est mise en place « l’excellence militaire à disposition des clubs ».

 

Ensuite, il revient en long sur sa période lensoise : « une belle histoire qui part de tout en bas ». De 1992 à 1998, ce sont 6 années d’avant titre, où la progression ne cesse, avec un travail minutieux et préparé vers le titre, où sont réalisés de nouvelles choses pour le club », jusqu’au « titre de Champion de France purement fantastique » et sa « plus grande fierté » . La passion de la Coupe d’Europe est également racontée à travers tous ses matches et notamment « le meilleur match de [sa] carrière face à Arsenal à Wembley » en tant que « premier vainqueur français à Wembley ».

Rien n’est élucidé, ni le titre raté en 2002 à la dernière journée, ni son éviction à travers le harcèlement, et « une sortie douloureuse, [qui] n’était pas celle attendue ».

S’ensuivent ses passages dans des clubs majeurs européens, dont « une promotion » à Arsenal, où il est recruté par Wenger qui « voulait voir le Warmuz de Wembley », qui s’avèrera « être une thérapie pour un joueur touché psychologiquement ».

Au milieu de ses passages européens se glisse une histoire de transferts « rocambolesque ». « C’est un film » à Alaves, pourtant « très heureux de l’accueillir ». Et alors que « les contrats prévoyaient d’être signés l’après-midi… [Il] disparait ».

Suivent une arrivée et une bataille pour la place de titulaire au Borussia Dortmund « après une arrivée tardive », où « [il] s’imposera pour jouer devant 80 000 spectateurs ».

Au crépuscule de sa carrière, il part à Monaco où « [il] est appelé par Didier Deschamps… Pour terminer par une belle et grande porte ».

La sélection est présente dans son ouvrage, avec les Equipes de France Espoirs et Militaires et avec l’Equipe de France A, à travers « les choix du sélectionneur après le titre de 1998 », qu’il évoque « sans regrets ».

Pour clôturer l’ouvrage, il revient sur son après carrière, d’abord d’un point de vue humain, avec l’aumônerie, puis d’un point de vue sportif, avec sa période d’entraîneur de gardien à Auxerre et son quotidien de directeur sportif à Mâcon.

Si vous souhaitez faire un saut dans le temps, à une époque où Wembley était terrassé par le RC Lens et où l’INF Vichy existait encore sous ce nom, alors vous êtes au bon endroit !

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