Marcelo Bielsa - El loco unchained
Retrouvez sa version poche actualisée CRITIQUE Acharné, fascinant, passionné, bourreau de travail, idéaliste, ascétique, et caetera...et caetera... Les qualificatifs adossés à Marcelo ...
Retrouvez sa version poche actualisée
CRITIQUE
Acharné, fascinant, passionné, bourreau de travail, idéaliste, ascétique, et caetera…et caetera… Les qualificatifs adossés à Marcelo Bielsa ne manquent pas. L’entraîneur argentin questionne, et, pour nous francophones, son passage à l’Olympique de Marseille garde forcément un goût d’inachevé. Ainsi, plusieurs ouvrages ont tenté d’expliquer le phénomène Bielsa
El Loco Enigmatico paru chez Hugo Sport en 2018 (réédition du même livre El loco Unchained paru en 2015) est l’œuvre de Thomas Goubin, journaliste français expatrié au Mexique pendant 8 ans.
D’un point de vue général, l’ouvrage comporte une quinzaine de chapitres dont la ligne directrice est claire : la personnalité complexe de Marcelo Bielsa. A travers de multiples témoignages, principalement les joueurs et techniciens l’ayant côtoyé, Thomas Goubin traque l’esprit de Marcelo Bielsa afin de tenter d’en comprendre les mécanismes. Les titres des différents chapitres sont donc intimement liés à l’argentin : “stackanoviste”, “passionné”, “ingérable”, “haut en colères”.
Le parti pris de Thomas Goubin est bien identifié : faire taire les critiques adressées à Marcelo Bielsa. Si aujourd’hui, en 2021, le technicien argentin réussit son passage à Leeds en Premier League, il a longtemps été raillé (notamment par la presse française) pour son manque de résultats. La personnalité de Marcelo Bielsa dérange. Elle n’est pas dans le compromis. Elle va à l’encontre de l’idéologie dominante aujourd’hui : le résultat avant la manière.
Dans ce livre, les amoureux du jeu trouveront un plaisir certain à tenter de comprendre comment la personnalité de Marcelo Bielsa s’est construite. Les valeurs défendues par Marcelo Bielsa sont nobles et c’est tout l’intérêt d’un tel ouvrage que de les mettre à l’honneur.
Critique par @hugoricoult