Menu Fermer

ITW – Alexis Dreyfus présente « Faillite Football Club »

Votre avis sur ce livre ?

Pour la sortie du livre « Faillite Football Club« , LDF a recueilli les propos d’Alexis Dreyfus, l’auteur du livre

 

Tu es originaire d’un département, les Bouches-du-Rhône où tu vis toujours, où les faillites de clubs ont été nombreuses au cours des trois dernières décennies : L’Atletico Marseille récemment, mais aussi Istres, Arles-Avignon et même l’OM au milieu des années 90. C’est quelque chose qui t’as décidé à écrire ce livre ?

C’est plus un hasard qu’un détonateur. A vrai dire, c’était une thématique que j’avais abordé lors de mes études universitaires et qui me paraissait intéressante à traiter. Parce que les problématiques économiques et financières des clubs de football professionnel sont souvent traitées uniquement d’un point de vue économiques dans les médias. Et là, j’avais envie de les appréhender via un prisme plus juridique. J’explique concrètement ce qu’est la faillite d’un club. Parce que le terme faillite est souvent galvaudé. Alors qu’il renvoie à une réalité juridique et à des procédures bien précises.

 

Est-ce que tu ne penses pas que le problème n’est pas circonscrit au football ? Dans la mesure où, quand on lit la presse généraliste, on entend parler indifféremment de cessations de paiement ou de liquidations judiciaires sans que l’on ne sache les réalités juridiques concrètes et différentes de ces termes.

Oui, en effet. Le souci, c’est que le mot faillite est devenu un mot fourre-tout très journalistique. Une faillite, transposée en termes juridiques, c’est une procédure collective. Et des procédures collectives, il y en a trois : la sauvegarde, le redressement judiciaire et la liquidation judiciaire. Et ces trois procédures n’ont pas toutes les mêmes conditions d’ouverture ni les mêmes conséquences. Une faillite, ça peut avoir pour but de liquider une entreprise. Mais ça peut aussi avoir pour but de la redresser. Donc si on transpose ça au cas d’un club de football, ce n’est pas du tout la même chose. Une restructuration ou un redressement va faire en sorte que le club continue à vivre et participe à une compétition. Alors qu’une liquidation, c’est le fermer, vendre les installations qui lui appartiennent, comme le stade ou le centre de formation, s’il y en a… On voit donc bien que la liquidation et le redressement n’ont pas du tout les mêmes objectifs alors qu’ils sont « enfermés » dans le même terme qui est celui de faillite.

 

Ce qui rend particulier le cas du football, et que tu expliques dans ton livre, c’est qu’en sus de ces règlementations juridiques, il existe aussi des règlements de la Fédération Française de Football ou de la Ligue de Football Professionnel qui encadrent les clubs dès lors qu’ils sont sous le coup d’une procédure.

C’est la grande difficulté. Et c’est là aussi l’un des objectifs du livre. Montrer qu’un club de football n’est pas une entreprise comme une autre et que cette particularité-là se retrouve aussi quand le club fait faillite. Une entreprise lambda comme une boulangerie ou une boucherie, quand elle fait faillite, elle n’est soumise qu’aux conséquences du code du commerce. Alors qu’un club de football, il est aussi soumis aux conséquences du code du sport et des règlements FFF et LFP. Ce qui est intéressant à comprendre, c’est de voir que les objectifs du code du commerce d’un côté et des règlements sportifs, qu’il s’agisse du code du sport ou de règlements fédéraux, de l’autre ne sont pas forcément alignés. Il y a des objectifs contradictoires. Par exemple, le redressement judiciaire a pour objectif de redresser l’entreprise. Sauf que, dans le cas d’un club de football, il entraîne une rétrogradation administrative d’au moins une division en fin de saison. Rétrogradation qui va forcément amputer fortement son chiffre d’affaires. Donc comment se restructurer et proposer un plan de réduction des dettes dans ces conditions ? Entre la Ligue 1 et la ligue 2, la diminution de chiffres d’affaires, hors transferts, est de 85% environ en moyenne. Si par exemple un boulanger ouvre une procédure de redressement judiciaire et perd 85% de sa clientèle, ça va être très difficile de se redresser. Et c’est pourtant ce que l’on demande aux clubs de football. D’où la difficulté de proposer des plans de redressement.

 

Le problème n’est-il pas justement cette « réaction en chaîne », justement ? Car lancer une procédure de sauvegarde provoque une rétrogradation, qui elle-même provoque un effondrement du chiffres d’affaires, qui lui-même aggrave les difficultés financières…

Cela crée un paradoxe. Un dirigeant de club va forcément vouloir éviter le lancement d’une procédure collective puisqu’il sait que cela va entraîner une rétrogradation. Et que cette rétrogradation va rendre plus compliqué l’apurement des dettes. Or l’un des objectifs de la loi de sauvegarde, qui organise aujourd’hui les procédures collectives, c’était vraiment de permettre de traiter les difficultés le plus tôt possible. On le voit avec les années et l’augmentation du nombre de procédures dites de prévention (sur lesquelles je vais revenir) dans le football. Bordeaux, par exemple, y a eu recours en 2021 et 2022.

Cette contradiction entre règlements sportifs et code du commerce a donc pour conséquences de retarder le dépôt de bilan. Mais ça incite aussi les actionnaires des clubs à remettre de l’argent et à ne pas accumuler les dettes. Parce qu’ils savent qu’en cas de dépôt de bilan, il sera beaucoup plus compliqué de redresser.

 

Dans le livre, tu cites d’ailleurs deux clubs qui se sont comportés en « bons élèves » en s’attaquant au problème suffisamment tôt et donc à éviter la catastrophe. Ces deux clubs étant Bordeaux et Lens. Même si, dans le cas de Lens, c’était la holding qui le détenait et pas le club lui-même qui a été sous procédure. Tu as même justement évoqué le cas bordelais dans la réponse à la question précédente en parlant de « procédures de prévention ».

En effet. Dans le livre j’essaie de bien expliquer le rôle de ces procédures de prévention que sont le mandat ad hoc et la conciliation. Ces procédures sont très bénéfiques pour les clubs pour différentes raisons. La première, c’est que ce sont des procédures très souples. Notamment car elles ne sont pas très encadrées sur le plan temporel. Donc les clubs peuvent les organiser plus facilement. Ce sont également des procédures confidentielles. Ce qui, dans le cas de clubs de football très médiatisés, peut être intéressant. Cela permet de négocier plus facilement avec des créanciers par exemple. Et surtout, le principal avantage, c’est qu’elles ne sont pas visées par les règlements FFF et LFP. Et donc ne génèrent pas de rétrogradation. Et, dans le cas de Bordeaux, en même temps qu’ils ont eu des difficultés avec la Direction nationale du contrôle de gestion, ils ont sollicité l’ouverture d’une procédure de conciliation devant le tribunal de commerce de Bordeaux. Et cette procédure de conciliation a même abouti, ce qui leur a permis un jugement d’homologation. Avec une restructuration validée par le tribunal de commerce. Et ils ont pu utiliser ce jugement du tribunal de commerce dans leur procédure avec la DNCG en appuyant leur argumentaire sur le fait que le tribunal de commerce lui-même reconnaissait que la situation avait été assainie. Ce qui est très intelligent du point de vue procédural, selon moi.

 

Tu reviens sur l’affaire Mediapro*, et plus largement sur l’économie des droits TV puisqu’il s’agit de la principale source de revenus des clubs professionnels. Est-ce que finalement, la surévaluation de la valeur commerciale de la ligue 1, et plus largement du football français, n’est-elle pas la principale raison de certaines faillites ?

Alors, je suis d’accord sur un premier point, c’est que les droits TV sont un très gros pan de l’économie. Mais la part mutations, c’est-à-dire les bénéfices réalisés sur les transferts, est devenue de plus en plus importante. Donc les clubs sont aussi devenus très tributaires de cette dernière pour équilibrer leurs budgets, au moins autant que la télé.

Pour revenir à ta question, je ne suis pas vraiment spécialiste du sujet, donc je me suis beaucoup appuyé sur les analyses de certains consultants spécialisés, notamment Pierre Maes. L’un des problèmes, c’est le fait que les dirigeants du football professionnel français s’appuient souvent sur les valorisations de la Premier League, de la Liga ou de la Bundesliga. Or, je pense que la situation de la ligue 1 est très différente. On ne peut pas se comparer à des championnats qui n’ont pas du tout la même histoire, dont les clubs performent plus que les nôtres en coupe d’Europe. Il faut garder à l’esprit que le football français dans son ensemble a gagné moins de coupes d’Europe qu’Anderlecht, tout de même. Donc il est compliqué de s’appuyer sur la valorisation des droits des grands championnats européens quand on est aussi loin sur le plan des performances européennes. Et même si l’on tient compte du fait que l’Equipe de France est très performante, on s’aperçoit vite que la plupart de ses cadres jouent à l’étranger. Donc je pense que c’est une erreur de baser son raisonnement sur ce que touchent les autres championnats.

Ce qui permettrait, je pense, d’augmenter les droits TV, ce serait d’augmenter le spectacle et la qualité du jeu. Si on a des matchs alléchants avec des entraîneurs qui n’hésitent pas à produire du jeu, comme le Losc de Fonseca, l’OM de Tudor, le RC Lens de Haise, le Lorient de Le Bris ou même l’OM de Bielsa pour revenir quelques années en arrière, on attirera plus de téléspectateurs. On peut d’ailleurs constater que ces clubs ne sont pas tous au même niveau sur le plan budgétaire. Ce qui prouve que c’est en partie une question de volonté. C’est ce que disait Daniel Riolo dans l’after foot à l’époque du passage de Bielsa à l’OM. Et une augmentation du spectacle augmenterait une envie des gens d’aller au stade. Ce qui génèrerait une augmentation des recettes billetterie. Mais ça pourrait aussi inciter les gens à regarder plus de matchs et, de fait, pousserait les diffuseurs à proposer plus d’argent. Donc on augmenterait la valeur des droits nationaux. Pour les droits internationaux, il faudrait surtout être plus performants en coupe d’Europe.

 

Pour justement revenir à cette question de la part des transferts dans le chiffre d’affaires des clubs, ne crois-tu pas qu’il y a une certaine hypocrisie sur le sujet en France ? On s’indigne des clubs qui basent leur économie là-dessus tout en considérant les joueurs comme des actifs financiers. On critique les clubs qui investissent dans la formation pour générer une économie, tout en glorifiant un club comme l’Ajax Amsterdam dont le modèle économique recoupe en grande partie celui-ci…

La question comporte plusieurs aspects. Déjà, je ne crois pas que ce soit forcément négatif. Cela peut être une bonne chose de former des joueurs et de les revendre. Ce n’est d’ailleurs pas propre à la France, puisque je cite des propos de Pablo Longoria qui dit que 80% des clubs européens ont besoin de ça pour équilibrer leurs comptes. Alors effectivement, la France est devenue un des premiers pays formateurs de joueurs. On a des articles de presse nous expliquant à quel point la France est devenue un important vivier de joueurs de football à l’échelle mondiale comme le Brésil. Là où ce n’est pas tout à fait comparable avec l’Ajax, c’est le fait qu’eux se sont historiquement bâtis là-dessus dans le but de servir un projet de jeu qui ne change pas au cours des années. Alors que dans le cas de certains clubs de ligue 1, ce ne soit pas fait dans le cadre d’une volonté sportive de développement d’une équipe, mais seulement dans le but de rééquilibrer les comptes.

Vers la fin du livre, tu abordes le sujet d’une possibilité de protection assurantielle des clubs, en citant notamment les travaux des économistes Luc Arrondel et Richard Duhautois. Penses-tu que ce soit faisable ? Et que cela va se faire à plus ou moins long terme ?

J’avais repris une de leurs propositions que je trouve très intéressante. Il y a plusieurs sortes de fonds assurantiels. Il y a par exemple l’assurance du risque sportif de relégation. Lorsqu’un club descend sportivement, ce . Une autre idée de fond assurantiel pourrait être un fond ayant pour but d’aider un club au bord de la faillite en lui amenant de l’argent frais pour éviter celle-ci. Ce sont deux idées que je trouve intéressantes.

Par ailleurs, la LFP, dans le cadre de son accord avec CVC, a eu l’idée d’un fond de réserve. Alors je n’en ai pas tous les tenants et les aboutissants, mais je pense que c’est une bonne idée. Ce fond de réserve pouvant potentiellement aider les clubs à un moment ou à un autre.

 

Tu parles de la problématique de clubs qui font des budgets basés sur des prévisionnels de résultats sportifs trop optimistes, voire carrément utopiques. Ce qui peut ensuite les mettre dans le rouge financièrement, comme par exemple en ratant une qualification en ligue des champions pourtant budgétée. On voit pourtant ça tous les jours dans des entreprises qui investissent et n’obtiennent pas la hausse de chiffres d’affaire visée avec cet investissement. Après tout, le résultat sportif n’est-il pas un alea entrepreneurial comme un autre ?

Bien sûr, c’est un risque qui fait partie de l’activité des clubs de football. Ce que je pointe du doigt, c’est le fait que certains clubs ne sont pas préparés économiquement aux conséquences d’un échec sportif éventuel. Si jamais on prévoit un classement sportif modeste et qu’on fait mieux, pas de souci, puisque ça devrait, logiquement, générer des rentrées supplémentaires. Par contre, si on finit en quinzième alors qu’on avait prévu la ligue des champions, pour reprendre ton exemple, là on risque des ennuis. D’ailleurs, lors de la conciliation des Girondins de Bordeaux en 2021, j’avais trouvé très intéressant le fait que le tribunal de commerce de Bordeaux souligne lui-même que les prévisionnels financiers du club étaient basés sur des objectifs sportifs très élevés et difficilement accessibles. L’observation était d’autant plus pertinente qu’en 2021-2022, les Girondins sont descendus. Donc le décalage entre le prévisionnel et le réel s’est fait sentir d’autant plus durement qu’il a fallu y ajouter les difficultés économiques provoquées par la descente.

L’objectif n’est donc pas de critiquer et de dire que les clubs sont mal gérés. C’est seulement d’alerter sur les risques d’un prévisionnel trop optimiste sans avoir prévu quoi faire en cas d’échec.

 

Tu parles dans le livre du fait que les clubs peuvent être considérés comme des services publics de promotion d’un territoire. Cela m’a rappelé une vidéo où Philippe Poutou, en qualité d’élu bordelais, s’indignait du fait que l’on aide un peu trop facilement les Girondins sans exiger de contrepartie, notamment au niveau du maintien de l’emploi.

Je ne suis qu’à moitié d’accord. L’idée de service public, j’avais vu ça dans une interview très intéressante d’Alain Cayzac (publicitaire et ancien dirigeant du PSG, ndr). Il disait effectivement que le club de football était un service public, et j’avais lu un papier de Daniel Riolo qui reprenait un peu la même idée. Il expliquait notamment que le public et le privé se servent l’un de l’autre à travers le club de football. Le club de football porte le nom de la ville, utilise un stade qui appartient souvent aux collectivités territoriales… Et le fait que le club de football soit un marqueur important de l’identité locale est souvent mis en avant lorsqu’un club périclite. On voit souvent des élus locaux ou des collectivités locales se mobiliser pour sauver des clubs. On le voit en ce moment avec le FC Sochaux (entretien réalisé le 12 août, ndr), l’ancien président Plessis est revenu, il s’est monté une association de socios et Romain Peugeot, descendant de la famille actionnaire historique, s’est investi aussi. Donc la connexion territoire-club est là même quand le club périclite.

Lorsqu’on regarde de façon plus large, l’idée n’est pas de faire en sorte que le football bénéficie de passe-droits. Mais il faut aussi se souvenir que le football professionnel finance le sport amateur, via la taxe Buffet. Le maintien de clubs historiques comme Bordeaux ou Sochaux augmente l’attrait de la compétition et donc les droits TV, comme on en parlait tout à l’heure. Et ça bénéficie au sport amateur. Ce qui explique qu’il y ait plus de mobilisation pour éviter la faillite d’un club de football que dans une autre activité commerciale. En m’inspirant de la fameuse théorie du « too big to fail » que l’on entend souvent en économie, et des travaux d’Arrondel et Duhautois qui eux pensent qu’un club de football est « too small to fail », je pense qu’ils sont surtout « too emotionnal to fail ». L’émotion et l’attachement générés par le football vont engendre de grandes mobilisations. Que ce soit des supporters, des collectivités territoriales, des supporters, des politiques locaux… pour éviter la faillite.

 

Cette expression « too emotionnal to fail », tu l’utilises plusieurs fois dans le livre et je la trouve très pertinente. Penses-tu que ce soit finalement le meilleur résumé des particularités des clubs de football en matière de faillite ?

L’idée est venue de la connaissance de ce fameux adage « too big to fail » que l’on a beaucoup entendu au sujet des institutions financières. Alors que Luc Arrondel et Richard Duhautois pensent eux, au contraire, que les clubs sont « too small to fail ».

Malgré ça, on s’aperçoit que, parfois, des clubs périclitent et font l’objet de liquidations judiciaires. Et une liquidation, c’est vendre tous les actifs du club pour essayer de payer les dettes. Et on se rend compte bien souvent que les actifs des clubs sont finalement assez limités. Parce que l’actif principal d’un club aujourd’hui, ce sont ses joueurs. Le souci, c’est qu’en cas de liquidation judiciaire, les joueurs sont libérés de leurs contrats de travail sous deux semaines. Ce n’est pas propre au football pro, on le retrouve dans toute activité économique. Donc dépourvu de joueurs, le club se retrouve quasiment sans actif, puisque la plupart des clubs occupent des stades qui appartiennent à la ville où ils jouent. Et quand les actifs ne sont pas assez importants pour payer le passif, ce qu’on appelle une insuffisance d’actifs, c’est la dissolution de l’entreprise. Mais les clubs de football qui se retrouvent dans ces situations-là, ne disparaissent pas toujours. Pourquoi ? D’abord parce qu’ils sont souvent organisés sur deux structures : une association et une société. La société étant la structure qui gère l’organisation de l’équipe première professionnelle du club. Et c’est cette société qui périclite. Mais l’association support, elle, ne va pas déposer le bilan. Parce qu’il y a souvent une mobilisation pour faire en sorte que l’association ne tombe pas, se restructure et revive. Puis remonte petit à petit. C’est ce qu’on a vu avec le SC Bastia, par exemple, récemment. Ou avec le RC Strasbourg aussi. Et cette mobilisation-là, qui est assez inédite, j’ai essayé de l’expliquer par le fait que le football est quelque chose qui génère beaucoup d’émotions. Je me suis appuyé sur une interview de Jorge Valdano par . Et le dépôt de bilan catalyse cette mobilisation. On voit que les supporters se mobilisent à ce moment-là pour que le club ne tombe pas. Et fort de la mobilisation des supporters, on va avoir derrière les collectivités locales, les hommes politiques, anciens joueurs… qui vont se mobiliser quand bien même il aurait déposé le bilan et que la société de gestion professionnelle ferait l’objet d’une liquidation judiciaire.

 

 

*Pour se rappeler les faits et leur chronologie, lire : Aux origines de la catastrophe Mediapro. Alexandre Aflalo, Adrien Candau et Mathieu Rollinger, sofoot.com, 16/03/2021

 

 Propos recueillis par Didier Guibelin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par le même éditeur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *